Dernier virage dans l'année de la Miséricorde...

Nous avons vécu des temps forts durant cette année, nous avons franchi cette fameuse porte Sainte, nous avons lu ou entendu de très beaux textes sur cette fameuse Miséricorde Divine, Faustine est devenu un prénom à la mode... mais concrètement, sommes-nous morts à nous-même?

La mort du Christ sur la Croix vient nous convaincre de la Rédemption, le péché n'est pas une vague idée!
Redécouvrons le Bien, admettons son absence dans le mal, regardons notre vie avec la clarté du Sacrifice entier de Dieu pour nous.
Si nous voyons nos péchés de façon floutée, pas tout à fait bien ni complètement mal, c'est que nous manquons de la radicalité du Christ!
Demandons-Lui cette radicalité pour mourir à nous-même, vraiment!

Posons-nous la question de la confession, organisons-nous pour laisser de la place à la Miséricorde dans nos vies! "J’observe chez mes enfants et moi-même que la difficulté liée à l’orgueil à aller se confesser diminue d’autant plus que nous allons fréquemment immerger notre âme dans la Miséricorde. Le péché d’orgueil s’en trouve comme coupé au pied à chaque confession et a à peine le temps de faire une nouvelle pousse qu’une nouvelle confession arrive pour la couper, empêchant le tronc de grossir. Concrètement, il y a toujours la tentation de remettre à plus tard ces moments de décapage intérieur, mais l’accroissement de notre amour et de notre reconnaissance pour Dieu nous donne de plus en plus la force d’y résister."

Extrait du livre "S'il te plaît, Maman, emmène-moi me confesser", VIA ROMANA, Ingrid d'Ussel

Commentaire de la photo:
"La miséricorde veut préserver autrui de la damnation et vient déraciner le péché." Monseigneur Livio Melina