Miséricorde Divine et Sacrifice

En ce dimanche de la Miséricorde Divine offert par notre bien aimé saint Jean Paul II, je voudrais revenir sur la nécessité du sacrifice du Christ pour notre Salut.

L'eau et le sang ont pu couler du côté du Christ parce qu'il a été transpercé!

Comme le sacrifice du Colonel Beltrame va assurément porter de nombreux fruits de croissance spirituelle, de sens de l'honneur, d'appel au don et surtout, surtout, d'esprit de sacrifice. Le sacrifice n'est pas un gros mot er ne doit pas être cantonné au jansénisme ou au puritanisme (Austérité extrême, rigorisme inflexible dans la piété, la morale, les principes, et dans leur application. "Mon sentiment a pour revers le néant, comme vos excès de jouissance ont pour revers le jansénisme (Montherl., J. filles,1936, p. 1049). La pratique régulière de petits sacrifices nous exercent à l'amour et à de plus grands sacrifices! Cela s'apprend dans nos familles, au cœur de nos foyers: avoir le reflexe de dire à notre enfant quand il trouve quelque chose difficile, de l'offrir pour quelqu'un qu'il connaît qui est malade, quelqu'un qui est au chômage, entrainer aussi à la privation pour un de ses frères ou sœurs, pendant le Carême et l'Avent, monnayer les privations de desserts pour une œuvre charitable choisie en famille (j'ai même réussi à trouver l'ange qui dit merci avec sa tête et qui réjouit tant les enfants de leur don!)

Parents et enfants, nous sommes invités de par notre Foi, à purifier notre amour, à le passer au tamis du Sacrifice du Christ, à mourir à nous-mêmes pour aimer à la manière du Christ. Nous avons la liberté de choisir ce qui élève l’âme et fait grandir l’amour par un égrenage de sacrifices, de petits et grands renoncements, c'est là que nous imiterons le Christ, vraiment.