Témoignage d'une maman sur les bienfaits familiaux de la Confession de chacun

J'organise dans ma paroisse une adoration pour les enfants une fois par mois. Je fais cela sous l’impulsion de cette fantastique mère de famille Ingrid d’Ussel qui a lancé les petits ostensoirs pour encourager l’adoration et la confession fréquente dans les familles. Et je suis bouleversée de tous les fruits que ça porte pour mes enfants pour mon mari et pour notre famille. Et je voulais vous en témoigner.

J’ai vraiment dans mon cœur cette conviction de plus en plus forte que tout ce qui peut se passer de douloureux et de compliqué dans nos couples et dans nos familles rejaillit instantanément sur nos enfants. L’inverse est si lumineusement vrai.

De la même manière tout ce que vit un enfant de beau et de pur avec le Seigneur transfigure l’amour de ses parents. Vraiment nous pouvons en témoigner.

 

Quelques anecdotes avec les enfants :

Avec notre fils de 6 ans qui s’est confessé pour la première fois l’année dernière jeudi saint et qui en avait tant le désir. Nous lui demandons : qu’est-ce que ça fait de se confesser ? Et lui de nous dire avec un large sourire et cette profonde paix (qui n’est pas ce qui le caractérise le reste du temps) "ça rend heureux."

 

Avec notre deuxième fille qui a déjà dans son cœur un vrai désir d’évangélisation : elle a emmené à l'adoration une de ses amies dont les parents ne sont pas pratiquants et cette dernière a été très touchée.

Je croise par ailleurs la responsable de l’aumônerie de l'école qui me dit : "Plusieurs parents de la classe de votre fille m’ont appelé pour avoir des informations sur cette adoration." Et elle me demande dans la foulée d’animer des adorations au sein de l’école à l’heure du déjeuner.  

Foyer d’amour au cœur du monde pour tous ces enfants qui ont soif pour eux et pour leur famille. Porter le Christ dans des endroits reculés de notre monde qui ne sont pas ceux qu’on imagine.

 

Avec mon ainée qui sort de l’école en larmes un vendredi avant l’adoration en me disant : "Maman j’ai encore été humiliée par cette petite fille de ma classe qui se moque de moi." Je lui dis : "Ecoute, ça n'est pas anodin. On va à l’adoration : prie pour elle." Elle me répond : "A ça, non jamais !" On arrive dans l’église et on tombe nez à nez avec une immense pancarte sur un pilier : "Aimez vos ennemis"...

Et là je lui ai dit : "Tu es libre de faire ce que tu veux mais là c’est le Christ qui te parle ce n’est plus moi !"

 

Ce que je vois c’est que cette vie de mère au foyer que je n’ai vraiment pas choisie, qui est difficile pour moi au quotidien et même dix ans après porte du fruit.

J’aurais aimé quelque chose de grand, j’aurais aimé comme certains partir loin en mission pour le Christ. Mais non, il m’est demandé de vivre près de Paris.

Et il m’est demandé de changer des couches, de faire des lessives et ranger du désordre encore et encore. Et je me dis à quoi bon ?

 

Ce que je vois c’est qu’en acceptant de se donner là où on est appelé à être, le Seigneur donne en abondance même si c’est parfois dans la douleur.

 

Ce que je crois c’est que la crise de l’Eglise que nous traversons violemment ne pourra se résoudre que si chacun de nous, à son échelle, accepte ces zones de grands inconforts dans sa vie et que nous acceptons que là où il y a inconfort, là est Dieu dans toute sa puissance . 

 

Et je crois aussi de tout mon cœur que la prière des enfants sauvera notre monde de tous ces virus et de toute cette peur. 

 

Mais ce que je pense, c’est que nos prières et nos actes d’amour si pauvres soient-ils, sont utiles au monde.

 

J’aime cette prière si belle de notre chère mère Teresa qui me touche tant. 

 

Je vous partage aussi ce magnifique examen de conscience sur le site des petits ostensoirs pour les époux. Bouleversant là encore...

 

https://www.lespetitsostensoirs.com/contenu/examen-des-epoux

 

Et puissions-nous toujours nous appuyer sur notre petite Thérèse quand elle nous dit :

« Ma vocation c’est l’Amour » et l’amour dans les toutes petites et bien pauvres choses du quotidien. C’est là qu’on sauve le monde.

Marie, une maman